Je profite d’un certain retard dans la mise à jour de ce blog pour prendre le relais. Je tiens quand même à préciser que l’écriture, chez moi, est bien loin d’être un talent, alors soyez indulgents !

Nous passons donc la frontière américaine pour la deuxième fois et nous entrons dans l’état de Washington. Petite anecdote à ce sujet : nous sommes en pleine discussion avec un agent des douanes délégué à l’agriculture. Il nous interroge en détail sur le contenu de notre frigo et sur sa provenance. Pendant ce temps, notre MACC a droit à une petite fouille. Tout à coup, une sirène retentit et nous assistons à un départ à l’arrache de toute une flopée d’agents. Nous comprenons très vite qu’à l’extérieur, une voiture a dû forcer le barrage douanier. Cela ne dure qu’une vingtaine de secondes et tous les agents reviennent s’asseoir à leur comptoir, essoufflés ! Nous rigolons sous cape devant eux, mais une fois sorti du bâtiment, nos rires prennent le dessus ! Ils nous ont quand même confisqué nos 2 kilos de tomates achetés au Wal-Mart canadien deux heures avant : nos tomates n’étaient pas américaines !

Nous nous dirigeons ensuite vers l’océan pacifique. Au loin, MA montagne, comme nous l’appelons depuis que je l’ai vue depuis l’île Victoria, se détache du paysage avec son immense sommet enneigé. Cela fait déjà plus de 10 jours qu’elle m’intrigue. Mais là, nous avons l’impression d’être si proche, que nous décidons de virer de bord et de faire un détour de probablement une centaine de kilomètres pour aller la voir. C’est en regardant la carte que nous apprenons enfin son nom : le mont Baker. C’est alors, vers les 20 h que nous attaquons son ascension en espérant trouver une place pour la nuit dans l’un des deux petits bourgs sur le chemin du col. Très vite, la nuit tombe, et nous voilà sur une route de montagne ou l’on ne trouve même pas les deux bourgs ou s’arrêter. Tant pis, nous montons et arrivons au sommet vers 22 h. Là, surprise, une petite dizaine de voitures sont stationnées et leurs occupants couchés à terre pour observer les étoiles filantes. Eh oui, nous sommes dans la meilleure semaine de l’année pour les voir ! Nous nous réjouissons et allons observer les étoiles. David y prend beaucoup de plaisir et fait de magnifiques photos.

Je suis tellement impatiente de voir où nous sommes que je dors très mal. À peine le soleil levé, j’ouvre mon rideau pour voir. Et oh, encore une surprise, il y a des murs de neige autour de nous, deux à trois fois la hauteur de notre MACC !

Tout notre petit monde est debout de bonne heure et nous remarquons que nous sommes les seuls à être restés pour la nuit sur le parking. Ben oui, il était interdit de camper ! On part faire une petite randonnée, pendant laquelle les garçons glissent sur la neige. Une fois revenus, nous prenons des sacs de plastique pour aller faire des glissades. Cette matinée se finira en bataille de boules de neige sous 27 degrés Celsius ! Nous apprenons par un rangers que la quantité de neige est même inférieure à la normale.

 

 

 

De jolis petits coups de soleil rosissent nos joues, mais nous repartons enchantés d’avoir joué dans la neige à la mi-août.

Nous mettons donc le cap sur l’océan pacifique. Les routes qui bordent la cote ouest-américaine sont toutes munies de panneaux indiquant le chemin à suivre lors de tsunamis. Eh oui, on est les premiers surpris en se rendant compte qu’il y a des tsunamis aux États-Unis !

Notre prochain arrêt est programmé , depuis peu c’est vrai, mais quand même . Nous qui ne planifions pas grand-chose , cette fois-ci, c’est calculé. Mais attention nous allions passer à coté si, quelques 10 jours avant, ma chère cousine Éloise me faisait remarquer que je ne pouvais pas rater ce site ! Aller fini le suspens : c’est Forks et sa plage La Push ! Comment ça, vous ne connaissez pas ? Bon je vous le concède, vous n’avez pas tous entre 12 et 20 ans ou alors la mentalité de cet âge. Bon alors, comme moi je suis restée un peu une ado et bien je connais très bien : c’est les deux lieux où se déroule l’histoire de Twilight. Le village de Forks est assez typique depuis la grande popularité des romans. Des tours de ville sont recommandés pour pouvoir découvrir les différents lieux de l’histoire. Nous partons donc, notre plan sous le bras, à la découverte de tous ces endroits. C’est amusant de voir comment la ville a su en faire tout un commerce.

Comme nous sommes en attente du roulement de roue de notre MACC, nous ne sommes pas pressés et restons plusieurs jours dans ce village. Enfin le temps de laver notre MACC !

La visite de la plage de la Push nous ravit, l’océan pacifique dans toute sa splendeur. Gros rouleaux de vagues dans lesquels les enfants voudraient bien se jeter , dommage l’eau est trop froide. Jules finit quand même trempé à force de tenter le diable. Comme le vent est fort, nous sortons notre cerf volant, mais nous ne pouvons laisser les enfants seuls avec le risque de les retrouver dans quelques mois au Mexique !

 

 

 

 

 

 

 

Bon, ce n’est pas tout ça, mais notre roulement arrive bientôt à Seattle, alors même si nous n’avons vu ni vampire ni loup-garous,on est en route vers la grande ville.

Ici, passage obligé à l'usine de BOEING. Et là, qui mieux que David peut écrire sur la visite des lieux.

C'est bien simple, c'est immense, et il faut au moins ça pour fabriquer tous les long-courriers de Boeing ! Jouxtant l'aéroport, l'usine de Boeing détient plusieurs records mondiaux (parfait pour nos 'plus au monde'), par exemple d'être le plus gros bâtiment jamais construit au monde, d'avoir la plus grande fresque murale au monde (si si , dessinée sur les portes du hangar), etc etc etc. La visite guidée n'autorise pas les appareils photo, vous n'aurez donc pas nos propres photos de l'intérieur, mais quelques images d'archive. Nous avons visité la totalité des chaînes de montage, tantôt parcourant les tunnels sous-terrains (4 kilomètres de long), tantôt sur les coursives en hauteur, et wow ! c'est impressionnant et amusant à la fois de voir les 747 se faire assembler comme des gros jouets de lego et d'observer une des 26 grues mobiles se déplaçant sur des rails au plafond pour y rajouter des composants (il y a 60 kilomètres de rail au plafond !). D'autres modèles d'avions sont eux supportés par une chaîne de montage, un peu comme dans l'industrie automobile, et c'est alors la carcasse de l'avion qui, portée par une station mobile, se déplace d'étape en étape pour se faire rajouter des composants. Les informations sont intéressantes et notre guide sait donner les petits détails qui intéressent Mathéo : saviez-vous par exemple que sur un gros Boeing, les réacteurs valent à eux seuls aussi cher que le reste de l'avion en entier ?

L'usine emploie 25,000 personnes et est donc une vraie petite ville, avec ses 19 restaurants, sa police, ses pompiers et sa voie ferrée. Les employés peuvent utiliser une des 1300 bicyclettes mises à leur disposition pour se rendre d'un point à un autre de l'usine, et les hangars sont tellement grands que des nuages et de la pluie se formaient à l'intérieur avant que des ventilateurs ne soient mis en place pour les dissiper. D'ailleurs, il n'y a pas de chauffage ou de climatisation dans les hangars, car ils autorégulent leur climat: si jamais il vient à faire vraiment trop chaud, il suffit d'ouvrir un peu une porte de hangar (chacune des portes étant grande comme un terrain de football américain), et en hiver il n'y fait jamais froid grâce à la chaleur du million d'ampoules électriques utilisées pour l'éclairage des stations de montage ainsi que des machines et l'outillage.

Vous l'aurez compris, l'usine est impressionnante par sa taille (c'est bien simple, pour vous donner une idée vous pourriez faire rentrer la totalité de DisneyLand USA plus ses stationnements à l'intérieur de l'usine) et aussi par sa modernité, mais le plaisir des yeux c'est aussi les avions bien sûr: 747, 767, 777, et même le tout nouveau 787 se trouvent devant vous, soit à l'état de squelettes, d'avions à demi-montés, d'avions finis mais bruts de décoffrage sans leur peinture, jusqu'à l'avion totalement fini et recouvert de sa peinture flambant neuve. Un plaisir pour qui apprécie les belles bêtes aéronautiques ! Nous avons même la chance de voir décoller sous nos yeux un super-guppy, c'est-à-dire l'énorme avion qui transporte en son sein les pièces des autres avions ! Nous finissons la visite par un tour du musée Boeing, mais qui manque de saveur à nos yeux après tout ce que nous avons vu dans l'usine.

 

Le lendemain nous partons récupérer notre roulement chez Fedex. Que la vie est simple quand même. Mais comment faisaient les pionniers quand ils avaient un roulement de foutu ? Bref, jusque-là c’est simple, surtout quand vous avez un beau frère en France qui s’occupe d'acheter les pièces du MACC pour vous ! Merci Pierre! Le plus compliqué maintenant, c’est de trouver un garage qui accepte de nous monter notre roulement. À ce que je comprends, car je suis super calée en mécanique, c’est que le plus important, est d’avoir la grosse presse pour pouvoir démonter et remonter le roulement. Et bien ….! Entre ceux qui sont trouillards, pour ne pas vouloir toucher notre Fiat MACC, ceux qui nous donnent un rendez-vous dans deux semaines et ceux qui n’ont pas de presse, nous visitons beaucoup de garages inutilement. Nous quittons donc Seattle sans avoir trouvé le bon chirurgien pour notre MACC. Pas grâve, nous allons à Portland.

En chemin nous visitons un musée américain de l’armée de terre. Missiles et blindés en masse : de quoi impressionner mes 4 hommes.

La route nous emmène à Long Beach où nous apprenons que c’est la plus longue plage du monde sur laquelle on peut rouler. Et bien nous ne nous y risquerons pas ! Super encore *un plus du monde* à notre palmarès. Ce village ressemble beaucoup aux villages touristiques français du bord de l’océan. Le soir nous nous promenons à travers les échoppes pour touristes et goûtons du bacon enrobé de chocolat. Pas trop mauvais pour un met si bizarre. Nous complétons notre collection avec le plus gros ourson en gélatine du monde. Une photo nous suffit, car on est écoeuré rien qu’à l’idée de le goûter. Ah oui, n’oublions pas non plus les plus longues baguettes chinoises du monde : 10 m soit 45 fois la taille de baguettes ordinaires. Nous dormons à la sauvage (encore sous un panneau d’interdiction de camper), sur un parking au bord de la mer. Nous nous réveillons le matin avec un magnifique ciel de cerfs-volants multicolores au-dessus de nos têtes. Nous apprenons plus tard que c’est le festival international de cerf-volant qui débute et qui durera une semaine. Effectivement, il y en a des centaines !

 

 

Arrivés à Portland,nous recommençons notre tournée des garages et finissons par trouver The Garage ! Un bon gros garage pour poid-lourd. Nous prenons rendez-vous pour le lendemain et trouvons un parc pour passer la nuit. À trois heure du matin, nous nous faisons réveiller par un agent de police. Le parc étant fermé, il nous est interdit de rester là. Mais comme il rouvre dans deux heures, il nous y autorise… Grrrr ! Pourquoi nous réveiller alors ! Nous passons donc neuf heures à attendre notre MACC en étant quand même inquiets, car ils nous ont refilé un stagiaire. C’est une bonne occasion pour se payer notre premier resto depuis notre départ et faire une petite lessive. C’est bien mieux que la télé pour Clément. On repart donc le soir, avec l’impression qu’ils nous ont installé un moteur électrique. Il n’y a plus de bruit et on s’entend parler !

Direction San Francisco ! Une nuit en bord de mer et un petit plein d’eau au Mac Do en passant et on repart sur les routes pour traverser l’Oregon. Nous faisons la rencontre du plus grand marteau du monde, 10 mètres, et dommage il ne rentre pas dans la boite à outils de David. Nous trouvons ensuite en chemin un Cavemen, et celui-là aussi, c’est le plus grand du monde avec 5,2 mètres. En fait, cet homme des cavernes est une mascotte pour la ville. Il aide à promouvoir la visite des grottes de la région. C’est au nord de la Californie, le long de la route côtière, que nous passons à travers le parc national de Redwood. Ici, les arbres, des séquoias, y sont géants, pouvant dépasser les 100 mètres de hauteur et très vieux, pouvant vivre près de 2000 ans. Notre MACC fait bien minus dans cette forêt. Et que dire des piles de bois ! Nous rencontrons même le plus grand totem sur arbre enraciné du monde : 14 mètres. Il a fallu 3 mois de travail pour le sculpteur. Et un de plus !

 

 

Nous voilà donc à San Francisco ! Et nous sommes le 27 août : journée d’anniversaire de notre grand Mathéo. Notre entrée dans la ville se fait par son magnifique et grandiose pont, le Golden Gate. On est ébloui et encore une fois l’expression :*c’est comme dans les films *nous vient à la bouche. Pour moi, c’est la très vieille série *les rues de San Francisco* avec le jeune Mickael Douglas qui m’a fait découvrir ce pont . On prend un autobus à ciel ouvert qui nous balade dans la ville et nous donne tout un tas d’explications et en français en plus ! Les rues sont vraiment pentues et je ne comprends pas trop l’inclinaison globale de la ville. C’est impressionnant, les rues pentues ne vont pas toutes dans le même sens. On passe et repasse sur le pont, on ne s’en lasse pas. Nous apercevons l’île d’Alcatraz pour lequel nous avons réservé nos tickets pour la visite du surlendemain. Un bon repas au Mc Do , 12 ans, ça se fête quand même ! Un petit passage sur le port où nous voyons des lions de mer se faisant dorer la pilule. Nous visitons au plus grand plaisir de Mathéo, un magasin de magie et au plus grand plaisir de David une boutique de chocolat. Nous trouvons d’ailleurs le fameux chocolat noir tant recherché à 99 % de cacao.

 

 

 

 

Comme cette fois-ci nous sommes super bien organisés, nous avons réservé nos nuits dans un camping au bord de l’océan pacifique à Half Moon Bay ( ça tombe bien c’est la pleine lune ). Kaiii,Kaiii, notre barbecue se fait fissa et nous rentrons nous mettre au chaud sans profiter de la vue. La route pour retourner en ville borde l’océan. Nous profitons d’un musée des sciences ou il y a des centaines d’expériences interactives sur tous les sujets inimaginables. Les garçons sont fins fous, ils peuvent toucher à tout. Un pur moment de plaisir avant d’aller chercher chez Fedex le carton de 25 kg contenant tout leur cours de l’année. Et oui nous y sommes ! L’école va pouvoir commencer. Nous visitons ensuite le quartier chinois ou nous sommes étonnés de voir toute cette diversité d’aliments qu’on ne connaît pas. Ça promet quand nous serons en Asie !

 

 

Le lendemain nous embarquons dans un bateau pour Alcatraz. Qui n’a jamais entendu parler d’Alcatraz ? Alors voici quelques explications (un peu longues, mais comme j’ai adoré cette visite je veux vous en faire profiter !) :

C’est une île située dans la baie de San Francisco à 2,4 km de la côte de San Francisco. L’océan qui l’entoure est très froid et avec de forts courants marins.

Cette île hébergea une forteresse militaire pendant plusieurs décennies (1850-1909), puis une prison militaire (1909-1933) et une prison fédérale de haute sécurité (1934-1963).

En 1934, le gouvernement fédéral décida de faire de la prison fédérale d'Alcatraz un établissement modèle, offrant un maximum de sécurité pour prévenir les évasions et n'accordant que peu de privilèges aux détenus qui ne pouvaient négocier leurs conditions d'incarcération. Il était ainsi question de montrer au public que l'État était résolu à enrayer la hausse de la criminalité des années 1930.

Sa population moyenne fut d'environ 260-275 détenus et ne dépassa jamais les 336 prisonniers. 

Des témoignages d'ex-prisonniers racontent que les conditions d'incarcération à Alcatraz étaient meilleures que dans les autres prisons fédérales et que beaucoup de détenus y demandaient leur transfert. L'île d'Alcatraz accueillit des prisonniers célèbres et fut aussi le lieu de vie des gardiens et de leurs familles.

Beaucoup des 1 576 prisonniers qui passèrent par Alcatraz y étaient détenus non pour leurs crimes, mais parce qu'ils refusaient de se conformer aux règles dans les autres prisons fédérales, étaient considérés comme violents ou présentaient de forts risques d'évasion. On y voit d’ailleurs , au détour d’un couloir un écriteau disant :*ne respecte pas les règles de la société, tu vas en prison. Ne respecte pas les règles de la prison, tu vas a Alcatraz*.

La vie à Alcatraz était très structurée, ce qui obligeait les détenus à suivre scrupuleusement les règles édictées. Ces derniers ne jouissaient que de quatre droits : avoir à manger, être habillés, être abrités et recevoir une assistance médicale en cas de nécessité. Cependant, les prisonniers disposaient de certains privilèges comme la possibilité de travailler, de correspondre avec l'extérieur et de recevoir des visites. Al Capone travailla par exemple à l'usine de textile et confectionna des uniformes. La prison possédait une bibliothèque et organisait des activités ludiques comme la peinture et la musique. Les détenus pouvaient jouer au baseball ou au softball quelques heures le week-end. 

Durant les 29 ans d'opération de la prison de 1934 à 1963, 36 détenus ont essayé de s'évader lors de 14 tentatives différentes. Sur ces 36 évadés, 23 furent rattrapés, six furent tués par balle et deux se sont perdus en mer et ne furent jamais retrouvés. Ces dernières années, le FBI a d’ailleurs remis à jour leur avis de recherche! Fini le petit cours.

 

 

Avant de quitter cette magnifique ville,nous faisons un détour pour aller voir les bâtiments de la célèbre série Mythbusters ou M5 pour les intimes. Nous reprenons la route, accompagnés de magnifiques paysages de nappes de brouillards qui caractérisent vraiment San Francisco.

Nous n’allons pas loin, car nous sommes attendus chez Catherine pour le diner. Lors de notre passage à Chicago, Clément et moi étions allés au musée pour enfants ou nous avions rencontré Catherine et sa petite fille qui elles aussi, étaient de passage. Catherine est française, mais habite à coté de San Francisco. Après une longue conversation d’environ 5 min à la caisse d’entrée ( les deux petits voulaient trop aller à la découverte du musée), nous échangions nos emails. Pendant plusieurs semaines nous nous sommes écrit. Finalement de passage à la Silicon Valley ,nous sommes invités chez elle . Incroyable comme les rencontres lors de notre périple peuvent être fabuleuses et enrichissantes. Merci beaucoup à Catherine qui nous a préparé un super lunch et avec qui on a passé un très bon moment . On espère bien lui rendre la pareille lors d’un de ses séjours en France !

Aller , en route pour Los Angeles ! On traverse des plaines de ranchs à élevages de bovins. C’est vraiment à l’échelle des US :immense.

On arrive tout d’abord à Santa Monica, ou nous en profitons pour passer notre premier après-midi à la plage depuis notre départ. Baignade et jeux de sable, tout le monde est content. Encore une fois c’est le *comme a la télé * qui nous vient a la bouche. Nous apprenons aussi que le mythique quai en bois de Santa Monica est le bout de la route 66. Le lendemain nous partons à la recherche du panneau HOLLYWOOD et de son mont. Pas vraiment évident, mais nous y arrivons et nous y grimpons sous une chaleur écrasante. Les garçons sont déçus, ils voulaient grimper sur les lettres. Dommage c’est interdit. Pour la petite histoire, c’est en 1923 que ces lettres sont apparues pour faire de la pub à un programme immobilier. Elles ne devaient exister qu’un an ! Après quelques années à l’abandon, la municipalité voulait les raser, mais c’est une association d’artistes qui grâce à une pétition les a sauvées.On finit la journée par un cour passage sur Hollywood boulevard avec ces centaines d’étoiles puis a Beverly Hills.

 

  

 

Los Angeles c’est aussi les nombreux studios de cinéma. Notre choix s’arrête sur ceux de la Warner Brothers. Nous y allons en deux équipes, car Clement est trop jeune pour pouvoir faire la visite. C’est très sympa de voir l’envers du décor et les décors d’ailleurs. C’est comme se promener dans une ville fantôme. Les maisons ont deux faces de deux styles différents donc elles peuvent servir pour plusieurs films ou séries. On se rend vite compte que les possibilités sont infinies. Je suis très contente de voir des lieux de tournages de la série URGENCE et le studio de Friends. Nous passons aussi dans un studio d'enregistrement avec public de la série très à la mode *Big bang théorie*. Après une soirée au bord de la plage de Malibu, nous partons le lendemain passer la journée à Disneyland. Toute la famille est enchantée, il y en a pour tous les goûts. Une de nos grandes surprises est la ville de Radiator Spring où nous avons l’impression d’être dans le dessin animé de Cars.

 

 

 

 

 

 

Ici s'arrête la première partie de cet article sur les Etats-Unis. Au plaisir de vous en redonner très bientôt !