Costa Rica : la Pura Vida !

Costa Rica, pays tant attendu, nous voilà ! Embarquez donc, nous vous faisons une petite place parmi nous.

La frontière à peine passée, nous sommes étonnés par le changement de végétation. Nous passons du sec et aride au luxuriant avec même une petite pluie. Nous trouvons une petite finca (ferme) à juste une trentaine de km de la frontière. C'est la finca Castilla tenue par des Allemands qui sont installés là depuis de nombreuses années. Nous sommes enchantés, car nous y voyons tout ce que le Costa Rica nous promettait dans les guides : une grande diversité d'animaux, des fleurs, des arbres, des fruits, des insectes…etc. De belles randos nous emmènent à travers une nature très riche. Nous y voyons nos premiers "monos" (singes en espagnol), un crocodile, des tortues. Un paresseux nous fait même l'honneur de s'installer dans un arbre au-dessus de notre campement. Après un passage aux toilettes, Jules revient en pleurant. Il a trouvé une tarentule sur la chasse d'eau. On accourt tous avec l'appareil photo et effectivement il y a de quoi être choqué ! Nous découvrons d'ailleurs une autre tarentule sur notre plafond le lendemain matin. Brrr ! Heureusement que David est là. Il réussit à l'emprisonner dans un bocal et à la relâcher à l'extérieur. Nous sommes tellement bien dans cette finca que nous y restons trois jours pour parcourir tous les recoins. Nous rencontrons un couple de Suisses qui eux vont vers le nord. On échange des infos, des bons tuyaux et même un peu de monnaie d'autres pays.

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Nous quittons l'équipage du Franky pour quelques jours. Nous décidons d'aller voir l'océan pacifique. Après plusieurs dizaines de km de piste, nous arrivons sur une plage déserte où la vue est à couper le souffle. Nous sommes en train de nous installer lorsque nous voyons arriver nos amis suisses qui viennent passer la journée. Nous échangeons encore beaucoup sur nos expériences respectives. Nous restons deux jours dans ce petit coin de paradis. À notre grande surprise, la mer est froide et nous ne pouvons pas y rentrer un orteil ! Enfin moi, car les enfants eux arrivent toujours à finir complètement immergés. Un petit bémol toutefois : un luxueux hôtel est en construction juste derrière la plage donc nous avons un peu de bruit de la construction durant la journée. Lors de notre départ, nous constatons qu'ils ont remblayé la route ce qui fait que la route est plus haute, nous touchons maintenant les branches des arbres pour sortir. C'est juste, mais nous nous en sortons sans dommages.

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Il faut quand même préciser que le Costa Rica est un pays spécial pour nous. Nous recevons la visite de mes parents pour trois semaines. Nous sommes très excités de les recevoir et un peu impatients. Nous n'avons rien organisé, mais nous avons compris que le Costa Rica étant un pays très touristique, nous n'aurons aucun mal à leur trouver de quoi se loger. D'un commun accord, nous voyagerons tous dans le MACC et trouverons le plus possible des chambres dans des endroits où nous-mêmes pourrons nous stationner pour y passer la nuit. Nous partons donc pour la playa Hermosa où nos amis québécois (deux camping-cars avec Nazir et Joanne puis Manon et Richard) rencontrés au Guatemala nous ont trouvé un camping qui loue des chambres. Arrivés sur place nous retrouvons Roberto et Maria, des Mexicains rencontrés eux aussi au Guatemala et revus au Nicaragua. Toujours contents de revoir des voyageurs comme nous, nous passons deux jours en leur compagnie.  Nous profitons de la mer qui cette fois-ci est chaude. À vol d'oiseau, nous sommes juste à une centaine de km plus au sud que la plage des derniers jours. Nous ne comprenons pas trop ce grand écart de température de l'eau.

Nous profitons aussi des singes hurleurs, appelés "congos" (d'où le nom de notre camping) qui habitent dans les arbres au-dessus de nous. En prévision de la visite, nous nettoyons de fond en comble le MACC. Le matin suivant, nous partons pour la capitale, San José, chercher mes parents. C’est une journée assez chargée donc nous partons tôt. Arrivés aux alentours de San José nous cherchons une épicerie pour faire le plein du frigo, c’est qu’à 7 personnes, faut du ravitaillement ! Nous décidons ensuite de partir en reconnaissance de la route de l’hôtel qu’il va falloir prendre ce soir, après avoir récupéré mes parents à l’aéroport: voilà que les ennuis commencent. Nous avons réservé par internet un Best Western aux prix très abordables pour toute notre grosse famille. Nous avons décidé de nous faire plaisir et de dormir à l’hôtel pour cette première nuit de retrouvailles. Nous voilà donc enfilé dans des toutes petites rues qui en France seraient en sens unique et qu’ici sont en double sens. Nous nous perdons plusieurs fois, le GPS nous lâche. Nous montons, montons et remontons jusqu’à ce que la rue en face de nous soit si abrupte qu’elle nous soit impossible d’accès. Comme nous avons suivi les panneaux indiquant l’hôtel, nous ne comprenons vraiment pas. David décide d’aller voir à pied. Après 4 km aller-retour en courant, il nous annonce que l’on a pris la mauvaise route, mais qu’une route plus praticable, de l’autre côté de la montagne, nous emmène facilement à l’hôtel. Il fait déjà nuit noire et nous décidons de filer sur l’aéroport chercher mes parents. Nous nous reperdons. Il se met à pleuvoir et c’est au moment dans un carrefour entre trois petites ruelles notre attention est prise par la route à choisir que POUFFF, nous tombons la roue arrière droite dans un trou. C’est une plaque d’égout qui manque et comme il pleut le trou est rempli d’eau donc pas possible de le voir. C’est à ce moment-là et durant peut-être 5 minutes que mes nerfs me font défaut. La panique monte : il fait nuit, nous sommes coincés dans un carrefour mal éclairé, les voitures et autobus roulent vite et klaxonnent, on est en retard pour l’aéroport et l’importante question : comment se sortir de là ? Je me reprends vite et indique à David de mettre le fameux gilet fluo – obligatoire depuis le Honduras. Il installe le triangle et commence à regarder les dégâts. Un gardien de sécurité qui garde le complexe de condos devant lequel nous sommes nous propose son aide et va chercher un locataire qui essaye de nous tirer avec son 4×4. Sans résultat. Nous empruntons donc un téléphone pour appeler une dépanneuse. Sans comprendre pourquoi, nous devons passer par une compagnie de taxi. Le plus dur sera de faire comprendre notre adresse vu qu’il n’y a ni de nom de rue ni de numéro. Bref avec l’aide de l’agent de sécurité nous nous en sortons. La dépanneuse arrive 10 minutes plus tard et après plusieurs essais, nous sort de là grâce à son treuil. Il n’y a pas de dégâts apparents alors nous filons. Nous arrivons à l’aéroport avec deux bonnes heures de retard et retrouvons des parents soulagés ! Pour finir notre journée, nous prenons deux chambres au Hilton du coin et nous nous en tirons pour une petite fortune. Nous sommes tellement contents de nous retrouver tous, que ce fâcheux épisode sera vite oublié.

Après une matinée relax à la piscine de notre hôtel "classe", nous partons direction la playa Hermosa. Bien sûr, il a fallu caser tout ce qu’on s’est fait apporter de France comme disques de frein plus plaquettes, filtres en tout genre…etc. Il va s’en dire que les bagages personnels de mes parents étaient très minces, tout le reste des sacs étant occupé par les pièces de rechange. Un petit arrêt casse-croûte en chemin et nous arrivons en soirée. L’équipage du Franky qui est arrivé la veille, nous ont préparé un bon souper où tout le monde fait connaissance.

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Nous passons deux jours tranquilles et partons pour les thermes de Miravalles.Mes parents se prennent une cabanas (petite maison comprenant une grande chambre et une salle de bain) et comme il y a 4 couchages les deux grands dorment avec eux. Nous végétons tout l’après-midi dans des eaux délicieuses. Nous rigolons bien en voyant arriver un homme avec trois bimbos (pin-up). Cela alimente nos discussions. Encore un petit bain le matin et hop en route pour le lac Arénal.

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Nous avons un bon tuyau pour un bivouac dans un hôtel suisse à côté de la Fortuna :le Los Heroes. C’est un hôtel tenu par un Suisse marié à une Costaricaine. Plus qu’un hôtel, c’est un coin de Suisse en Amérique latine ! On y trouve une ferme avec des vaches suisses, une église, un circuit de train, un restaurant panoramique et un bel hôtel-restaurant avec piscine. C’est décidé, nous mangerons une fondue ce soir…

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Le lendemain nous partons visiter un parc avec un sentier dans la jungle, comprenant de nombreux ponts suspendus. Nous ne voyons pas forcément beaucoup d’animaux, mais la ballade est sympa et les enfants sont super contents de sauter comme des fous sur les ponts. Nous pique-niquons sur le parking et là un perroquet des plus sociables vient nous piquer de la nourriture. David en profite pour beurrer de fromage notre carte de visite et prend une photo magnifique : maître perroquet tenant dans son bec une carte !

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Comme il est encore tôt, et que nous avons encore un bon tuyau (merci à nos amis voyageurs québécois Joanne, Nasir, Manon et Richard qui sont passés avant nous), nous finissons la journée les fesses dans une rivière d’eau chaude. Nous discutons avec des locaux qui – comme on est dimanche – relaxent eux aussi.

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Tout le monde est d’accord, nous voulons voir le côté caraïbe de ce pays. Alors la traversée commence. Un petit arrêt surprise le long d’un aérodrome pour voir un avion russe très rare. Bien sur un petit détour par un volcan nous plaît, alors nous choisissons le Volcan Poas situé presque sur notre chemin. La montée est difficile est périlleuse, car nous nous rendons vite compte que nous avons abordé l’ascension par la mauvaise route. Encore un coup de notre GPS ! Ah, il a toujours bon dos celui-là ! Bref, nous voilà sur une piste de terre d’une seule voix dans la mer de nuages. Ça prend du temps, mais nous finissons par arriver à l’entrée du parc du volcan. Les gardiens nous précisent que la visibilité au-dessus du volcan est nulle et qu’il nous est impossible de rester bivouaquer là pour la nuit. Nous abandonnons l’idée de voir un volcan pour le moment et partons direction l’est du pays. Nous trouvons un petit hôtel pour mes parents dans les montagnes. Nous sommes encore dans la mer de nuage alors il y fait froid : 12 degrés Celsius dans la chambre. Une bonne occasion pour mes parents de se réchauffer sous la couette ! Dans notre MACC, il y fait bien meilleur.

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Nous programmons une petite excursion de deux jours dans la jungle, le long de la cote caraïbe dans le petit village de Tortuguero. En chemin, nous trouvons un motel assez spécial, pour passer une nuit. Comme d’habitude, nous restons sur le parking et mes parents prennent une chambre. Pour commencer, le prix nous surprend : c’est 15 dollars la chambre ! Ensuite nous nous rendons compte que le matelas est posé sur un sommier en béton et qu’il n’y a qu’un drap et pas de couverture. Pour finir, il n’y a qu’une seule chaine à la télé et elle n’est vraiment pas pour les enfants. Nous sommes donc dans un motel de passe. Nous passons quand même une bonne nuit sans être dérangés ! Nous contactons Françoise et Jacky qui se joignent à nous pour cette excursion dans la jungle. Une petite panne d’alternateur en chemin est vite résolue par nos trois apprentis mécanos. Nous laissons nos véhicules et embarquons tous sur une « lancha » (barque à moteur) pour deux heures de navigation à toute vitesse sur une grosse rivière. Il faut quand même préciser que Tortuguero est un village sur le bord de l’océan pacifique irrigué par un grand réseau de canaux naturels. On n'y accède que par bateau.

Le parc national de Tortuguero est une forêt tropicale très humide. L’un des motifs de sa création est la protection de la tortue verte qui vient y pondre de juin à octobre. Nous ne pouvons malheureusement pas voir ces petites bêtes alors nous partons pour un grand tour de 4h30 en lancha dans la jungle. Pas de moteur bien sûr pour pouvoir mieux apprécier la nature. Faune et flore sont au rendez-vous et en plus nous échappons à la pluie ! Nous nous arrêtons pour une petite demi-heure, histoire de trouver en forêt la fameuse grenouille rouge à pattes bleues. Un petit concours de rames sur la fin, entre les deux lanchas, et nous pouvons prendre un bon repas dans un resto local. Nous sommes enchantés de notre séjour qui nous a permis de découvrir énormément d’animaux.

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tout est vrai, même le beau gars avec l'appareil photo

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Nous continuons à longer la côte pacifique jusqu’à Puerto Viejo. Il y a des plantations de bananes à perte de vue. Un système assez ingénieux de rails est mis en place dans les plantations pour transporter les régimes de bananes : il nous arrive même de devoir attendre, car la route se bloque pour le passage des bananes sur les rails qui traversent les routes. Un peu avant Cahuita, nous trouvons une petite finca tenue par un québécois assez âgé, Pierre. Recommandé par le guide du routard pour ses bonnes explications sur les fruits exotiques et le cacao, Pierre nous tient en haleine durant une journée et demie, et nous fabriquons notre propre chocolat, miam ! Nous dormons sur son terrain et avons bien du mal à repartir tant par ce personnage qui a tellement de choses à nous apprendre que par l’herbe qui est trop mouillée et qui nous empêche de sortir.

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20130308-IMG_2568_thumb  C'est l'heure de broyer les fèves de cacao

Nous trouvons sur notre chemin, un hôtel tenu par un jeune couple de Français et leurs deux enfants : le colibri rouge (www.lecolibrirouge.com). Ils nous acceptent et ont même une dernière chambre pour mes parents. La douzaine de chambres n’est occupée que par des Français, nous rencontrons donc d’autres genres de voyageurs. Nous sympathisons avec tout le monde et les enfants profitent de la piscine qui est un régal. Le Franky, quant à lui, trouve une place à 300 m, chez un autre français, ami de nos hôteliers. Philippe de son nom, est arrivé il y a peine 5 mois et a ouvert un restaurant aux portes du parc de Cahuita. C’est lors d’une de nos ballades dans ce parc que nous tombons nez à nez avec nos amis voyageurs du Québec. Deux couples Joanne et Nazir puis Manon et Richard, avec deux camping-cars qui s’installent également chez Philippe. Nous sommes tellement contents de tous nous retrouver que nous passons nos soirées ensemble accompagnés des bons petits plats locaux de Philippe. Deux jours plus tard, après des adieux très émotifs, nous partons tous chacun de notre côté. Joanne, Nazir, Manon et Richard rentrent au Québec après avoir pris 5 mois pour faire l’aller-retour Québec Panama. Françoise et Jacky veulent visiter d’autres parcs nationaux dans le coin, mais nous comptons bien nous retrouver plus tard.

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Nous, nous décidons de mettre cap sur l’océan pacifique pour passer quelques jours de farniente et de plage avant le départ de Martine et Gérard (ah oui, au fait, c’est les prénoms de mes parents). Il nous faut retraverser le Costa Rica d’est en ouest, alors pourquoi ne pas retenter un volcan ? Nous filons donc vers le Volcan Irazu qui se trouve à peu près sur notre chemin. Cette fois-ci la montée est agréable avec de bonnes conditions routières. Nous arrivons devant la porte du parc assez tard dans la soirée et sommes obligés de camper là pour la nuit. Nous arrivons au coucher du soleil. Grâce à un gentil couple qui passe par là et qui nous conseille la vue sur un autre volcan à quelques centaines de mètres, nous assistons à l’un de nos plus beaux couchers de soleil depuis le début de notre voyage : coucher de soleil sur le volcan sortant de la mer de nuages ! 

Comme nous sommes au milieu de nulle part, il n’y a pas d’hôtel. Nous passons donc la nuit à 7 dans le MACC. Il fait frais, car nous sommes à 3400 m d’altitude et à la tombée de la nuit il fait seulement 7 degrés Celsius. Dès l’ouverture des portes le lendemain matin, nous grimpons avec le MACC jusqu’au cratère. Un petit déjeuner prit en grosse veste, et nous voilà partis au sommet. La vue est magnifique et nous sommes chanceux, car le ciel est dégagé. Gérard, le p’tit bavard, trouve deux charmants cyclistes avec qui faire la conversation durant leur entraînement en altitude. La descente du volcan se fait à l’allure d’escargot, car les freins chauffent.

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Nous arrivons tout de même à notre destination en bord de mer le soir. Nous trouvons un hôtel charmant avec une magnifique piscine dans le coin du parc Carara. Nous continuons de pratiquer notre body-surfing sur les planches gonflables venues de France. Les dernières journées sont consacrées à la relax et la détente. Nous changeons quand même d’hôtel, mais pour ne rien faire de plus que s’amuser dans la mer et la piscine.

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Le temps des aux revoirs est arrivé. Comme ils ont été de bons « hôtes », nous leur faisons promettre de revenir nous visiter en Asie. Un peu déprimés et pas vraiment d’endroit où stationner pour la nuit, nous filons au Hilton de notre premier passage à San José.

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Maintenant les choses sérieuses commencent. Ben oui, faut bien faire installer ces beaux disques de frein tout frais arrivés de France ! Alors nous voilà rendus chez Fiat de la capitale. En une journée le boulot est fait et bien fait. Il nous faut quand même un peu de temps pour arriver à trouver des pneus de la bonne dimension (quasi-impossible à trouver ici), mais grâce au garagiste de chez Fiat qui nous donne le nom du grossiste en catimini, nous les faisons changer les 4 en 2 heures. Nous partons alors retrouver l’équipage du Franky et nos amis mexicains, Roberto et Maria plus au sud. Nous empruntons la route de la mort, une des routes qui va vers le sud du pays en partant de San José. Elle est classée une des plus dangereuses au monde. J’ai bien sûr essayé de dissuader David de la prendre, mais que voulez-vous, quand un homme entend «  une des plus au monde », rien ne l’arrête ! Eh bien, pour tout vous dire, il n’y a rien de bien dangereux. C’est sûr qu’on est quand même dans les montagnes, mais nous ne rencontrons rien de plus difficile que nous ayons fait jusqu’ici et sûrement de ce que l’on fera plus loin. Proches de la cote, nous trouvons deux restaurants installés dans de vieux avions de ligne. Peut-être reviendrons-nous y manger. L’endroit où nous retrouvons nos amis est super alors nous y passons encore deux jours à profiter de la mer.

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Le départ pour le Panama a sonné. À la suite d’une belle discussion, les deux autres équipages et nous décidons de faire passer nos véhicules ensemble en Colombie. Cela veut dire que nous allons faire un bout de chemin ensemble : nous sommes tous contents, car nous nous entendons super bien ! Une dernière nuit proche de la frontière nous laisse le temps d’observer de beaux Aras rouges (un peu apprivoisés quand même !).

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Mais au fait, savez-vous ce que signifie Pura Vida ? L´expression « Pura Vida » est le symbole d'une philosophie de vie simple mais heureuse : profiter de son temps de vie sur terre, en profitant des bonnes fortunes (petites et grandes), le tout dans un esprit de persévérance face à l´adversité. Mais c’est aussi synonyme d´un rythme de vie: ici au Costa Rica on prend le temps de vivre, avec le sourire ! Cette expression typique du Costa Rica est si populaire, qu’elle a été transformée en slogan par le gouvernement il y a une dizaine d´année. 

Pura Vida !

2 réflexions sur « Costa Rica : la Pura Vida ! »

  1. Contents de revivre par la lecture ces moments forts passés ensemble. Cusco semble donner l'inspiration aux écrivains alors on attend la suite. Prenez votre temps, ici rien de bien cool et de toute façon, on arrive bientôt !!!!!

    Bise à tous et profitez bien

    Jacky Françoise

    Donnez le bonjour à Milagro

  2. salut l'Expé

    oui je sais, je suis pas la prem's mais c'est pas grave moi aussi j'ai une vie !!!

    et il faut bien dire qu'après des mois et des mois sans messages nous voilà innondé c'est très bien mais un peu trop rapide pour que je repond vite à chaque fosi.

    J'étais très attiré par le Pérou ou la Bolivie au départ, mais là vu ce que vous nous présentez du Costa Rica ça donne très très envie !!! Seul bémol les TARANTULES et oui on se refait pas une simple arraignée me répugne alors là cette espéce de gros machin sur la reserve de la chasse d'eau suffirait à me dégoûter, sauf que comme tout le monde le sait il faut bien se vider !!! Alors là me voilà bien dans la merde au propre comme au figuré. Enfin il faut trouver un Homme un vrai genre David pour palier à ces petits détails et là c'est pas gagné non plus. Enfin bref !!!!

    allez PURA VIDA et hasta luego

    Ingrid

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